Très tôt, nous pouvons suivre un chemin balisé par notre environnement : nos origines, notre genre, notre famille. Dès que l’on tente d’en sortir, nos choix sont durement jugés ou remis en question. Lorsqu’on ne s’en rend pas compte rapidement, on finit par se sentir différent, en décalage, voire illégitime.
Avec le temps, j’ai remarqué que la peur du jugement nous empêche d’avancer, nous coupe du moment présent, et nous laisse prendre des chemins en auto-pilote.
À force de courir après le bonheur et la réussite, on s’épuise : entre burn-out générationnel, les réseaux sociaux et nos rêves d’enfants réduits à la question “Tu veux faire quoi plus tard”, nous avons réduit notre valeur à un simple métier.
- On s’épuise à force de cogiter.
- On manque des opportunités, ou pire : on dit oui à tout, de peur de regretter.
- On s’invente des scénarios, on reste bloqué dans des suppositions.
- Et au fond, on rumine de colère, de frustration et de tristesse.
Depuis l’enfance, je ressens ce décalage, ce besoin de me faire aimer pour ne pas être quittée. Le départ de mon père, à trois ans, m’a appris une chose : même ceux qu’on aime peuvent partir. Alors j’ai appris à plaire, à me taire et à rentrer dans le moule.
Mais comment savoir qui l’on est… quand on a passé sa vie à devenir quelqu’un d’autre ?
Alors oui, il existe des outils et approches :
- Méditation
- Sport
- Psychologie
- « Suivre sa passion »
Mais ces solutions ont leurs limites :
- Difficiles à intégrer dans un quotidien déjà bien chargé.
- On idéalise « suivre sa passion », mais cela implique souvent de tout lâcher, sans filet.
- La thérapie peut être précieuse, mais elle dépend de la personne en face, de nos moyens, du temps… et il n’y a aucune garantie.
Je crois qu’il faut revenir à soi, dans la tête et dans le corps.
Le bonheur n’est pas un but à atteindre. La paix intérieure, elle, est accessible.
Tout commence par l’identification de nos nœuds internes, nos « corps de souffrance ».
Apprendre à les reconnaître. Les regarder en face. Et les accepter.
Plutôt que de lire « crois en toi » ou « aie confiance », je propose une exploration réelle, vivante, parfois inconfortable… mais profondément libératrice.
Ce chemin est pour toutes celles et ceux qui ne se sentent pas à l’aise dans leur propre vie :
- Ceux qui n’osent pas prendre la parole en groupe.
- Ceux qui redoutent de mal faire ou d’être jugés.
- Ceux qui imaginent le pire dès qu’il s’agit d’agir, de parler ou d’exister pleinement.
Je partagerai :
- Les étapes mentales que j’ai traversées
- Mes ressentis, mes échecs, mes évolutions
- Et des pistes à explorer, pour que chacun puisse, à son rythme, s’épanouir
Cette newsletter est une invitation à s’ouvrir, à se reconnaître, à se reconnecter.
Il ne donne pas des leçons, il partage une expérience : la mienne, et peut-être un peu la tienne aussi.
Ce que je veux transmettre, c’est une nouvelle voie :
Celle du lâcher-prise, du plaisir, de la confiance.
Un chemin qui mène, doucement mais sûrement, vers l’amour de soi.