Tu as une envie, des idées.
Mais tu ne sais pas par où commencer, tu repousses à "plus tard", tu attends le "bon moment".
Ça fait presque 9 ans que je bosse en gestion de projet.
Et le pattern que j'ai identifié quand moi ou mes collègues on bloquait sur l’avancée d’un de nos projets : la prochaine action est trop floue ou trop grosse.
Exemple : je traînais systématiquement pour impliquer les équipes techniques. Pourquoi ?
Parce que dans ma tête, j’avais trop d’incertitudes :
- Vont-ils comprendre ce que je vais leur dire ?
- Vont-ils me poser des questions dont je n'ai pas la réponse ?
- Vont-ils seulement m'écouter ?
Résultat : je reportais. Le projet prenait du retard.
Alors que je faisais TOUT pour que ça avance. 🫠
Le problème, c'est qu'on reproduit ce schéma dans notre vie perso. Sauf que là, personne n'attend de livrable. Pas de deadline. Pas de chef qui relance. Juste nous, face à nos envies qu'on repousse.
Un jour. Une semaine. Un an. Cinq ans.
Le risque de ce blocage répété ? Devenir Guillaume.
Si tu as déjà regardé la série Bref 2, tu sauras de quoi je vais te parler.
Dans Bref 2, il y a une scène qui me hante encore.
En 1999, Guillaume apprend une mauvaise nouvelle. Il s'assoit pour encaisser.
"Il avait besoin de s'asseoir 30 secondes, il s'est assis 20 ans."
On le retrouve en 2019, toujours sur sa chaise, spectateur de sa vie.
Et je ne sais pas toi, mais ce passage me poursuit encore aujourd’hui.
Ok, le repos c’est important.
Mais pas quand il est utilisé pour fuir la vie dont tu rêves.
Pas pour fuir la réalité que tu devras affronter un jour.
Pas pour reporter à demain, chaque jour, ce que tu aimerais faire.
Ce n'est pas le repos qui l'a paralysé. C'est l'absence d'une première action claire pour se relever.
Une astuce de gestion de projet (qui change tout)
L'astuce que j'utilise en gestion de projet : identifier LA première action.
Pas le plan complet. Pas les 47 étapes.
Juste le premier pas.
Pour mon blocage avec les équipes techniques, ma première action est devenue simple : noter trois choses.
- mon besoin,
- ma deadline,
- les ressources utiles.
Une fois que j'avais ça, les contacter devenait facile.
Attention au piège !
Ta première action ne doit pas être une marche trop haute.
Si ton idée c'est de vivre de tes œuvres, ta première action n'est pas "vendre une œuvre". C'est peut-être :
- Choisir quelle œuvre tu es prêt(e) à montrer
- Ouvrir un compte Instagram
- Demander à trois personnes combien elles paieraient
Pour moi, ça a été LinkedIn. Deux ans que mon entourage me disait de publier.
Deux ans que je repoussais, terrorisée par le jugement des autres.
Et tu sais ce que j'ai réalisé ?
Les personnes qui critiquent ce que tu fais sont rarement celles qui avancent.
Celles qui avancent, elles, sont trop occupées à construire leur truc pour perdre du temps à dénigrer le tien.
Ma première action n'a pas été "publier un post". C'était trop gros (et effrayant 😱).
Ma première action : demander à une amie de relire mon brouillon. Puis, programmer la publication à l'avance (comme ça, impossible de me défiler le jour J)
Et toi ?
Et si, au lieu d'attendre, tu faisais UN micro-pas aujourd'hui ?
Dans 7 jours, tu auras peut-être :
- Contacté cette personne que tu n'osais pas approcher
- Créé cette opportunité que tu repousses depuis des mois
- Accepté ton imperfection pour laisser place à ton élan
Réponds à ce mail avec ta première action. Dans 7 jours, tu me diras comment ça s'est passé 🔥